Les partenaires fondateurs de l’ANPU : le Polau, la Maison-Folie Wazemmes de Lille et le collectif Exyzt
L’ANPU est en résidence Au « bout du plongeoir », fabrique d’art et de rencontre à Thorigné Fouillard (35)
Le noyau
Fabienne Quéméneur, co-pilote, agent de liaison
Après une année de psychologie suivie d’un IUT carrières sociales consacré aux "Indiens d’Armorique" puis un master en conception de projets culturels dédié aux friches industrielles transformées en lieux culturels, Fabienne Quéméneur s’est lancée dans la production et l’accompagnement de projets culturels édifiants. Agente de liaison de l’ANPU dès sa création, elle copilote l’agence et accueille les représentants des territoires pour les rassurer avant de leur demander des sommes considérables, permettant aux agents de terrain de travailler dans les meilleures conditions. Elle est également méta-foreuse créant des allers-retours incessants entre la profondeur des sujets et leur dimension universelle. Au sein de l’agence elle s’occupe plus particulièrement de la F.E.E, branche assez proche de la thérapie institutionnelle, dont l’acronyme reste secret sinon la F.E.E perd ses pouvoirs magiques. Elle est aujourd’hui également coordinatrice du SEA, Site d’Exploration en d’Architecture(s) au Bout du Plongeoir près de Rennes, fabrique d’art et de rencontre où elle crée des passerelles entre l’art, l’architecture, le design, le paysage…C’est dans ce cadre qu’elle coordonne les RIM, Rencontres Inter-Mondes des nouvelles manières de faire en architecture et urbanisme, une biennale dont l’ANPU est un des membres fondateur.
Laurent Petit, psychanalyste urbain
Après une brève carrière d’ingénieur, Laurent Petit se lance dans le monde merveilleux du spectacle en étant tout d’abord jongleur puis clown de supermarché. La rencontre avec Eric Heilmann et ses travaux sur les liens entre Mickey la souris et Michel-Ange va lui permettre de jeter les bases d’un genre nouveau, le spectacle para-scientifique, genre où le vrai et le faux se mélangent tellement bien que le public finit par en perdre son latin. C’est à la suite de la rencontre avec le collectif d’architectes Exyzt que va naître la première science poétique digne de ce nom qu’est donc la psychanalyse urbaine.
Charles Altorffer, urbaniste enchanteur
Diplômé en architecture et formé sur le tas dans l’art de mettre en lumière, en espace puis en scène les comédiens, c’est avec cette double casquette qu’il intègre l’ANPU après avoir animé pendant une décennie le mouvement naissant des collectifs d’architectes cherchant à renouveler la pratique architecturale, notamment au travers de constructions éphémères. Au sein de l’agence, il contribue à l’élaboration de la méthodologie, des outils et des fondements de la psychanalyse urbaine. Dans la continuité de cette recherche, il développe une réflexion devenue, aujourd’hui, l’objet du Traité d’urbanisme enchanteur.
Ils portent la blouse régulièrement
Clémence Jost, alias l’agent Jost, attachante de production
Architecte de formation, l’agent Jost a bien essayé de filer droit une dizaine d’années en travaillant sagement en agence d’urbanisme et d’architecture. C’est au cours du Master PCEP, Projet Culturel dans l’Espace Public, que Clémence a rencontré l’ANPU. Attachante de production, elle orchestre les opérations spéciales et prend souvent la responsabilité de secrètement hypnotiser les structures qui commanditent l’agence tout en jouant au reporter aquarelliste.
Hélène Dattler, convivialiste assermentée
Scénographe et architecte de formation, Hélène multiplie les projets au service d’une architecture qui se construit sans matériaux pérennes, mais qui laisse des traces éphémères et sensibles. Au sein de l’ANPU, elle coordonne les ateliers d’urbanisme enchanteur et joue un rôle important de médiation sur le terrain.
Émilie Olivier, alias Éol, kinésiologue psycho-systémique
Après des études littéraires, Éol développe tout un travail sur le lien entre le corps (le “body” comme elle aime dire) et l’esprit. La prouesse consiste à appliquer ses méthodes au corps urbain. Au travers, par exemple des séances de respiration territoriale, elle arrive à résoudre la quadrature du cercle en mettant en relation l’âme et les corps urbains avec l’âme et les corps humains !
Kathleen Dol alias Kdo, guide mi-chemin mi-spirituel
Guide conférencière tout terrain formée au métier de comédienne qui n’a peur de rien, K-Do intervient au sein de l’agence lorsqu’il est nécessaire d’élever les débats vers des concepts philosophico-scientifiques de pointe, ou bien plus simplement pour porter les allocutions les plus officielles dans des contextes des plus effrayants sauf pour elle.
Jean-Maxime Santuré, alias John Maximus, krypto-paysagiste
Nourri au perturbateurs endocrinien dès son plus jeune âge et formé à l’École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles, il a toutes les qualités requises pour déceler dans les paysages ce que personne ne voit, notamment au travers des signifiants symptomatiques de l’inconscient territorial. Il anime ses conférences par des incarnations de fougères, de dinosaures ou de rivières dans un style qui n’appartient qu’à lui.
Victor Toutain, alias Victor Toutaindile, architecte du for intérieur
Architecte de formation, fondateur du collectif yakafokon, il est le chef de chantier désigné de toutes les architectures du for intérieur des territoires couchés sur le divan par l’agence, depuis qu’il a été détecté lors d’une formation à la psychanalyse urbaine. Son sens de la pédagogie et ses bons mots en font un porte parole en devenir.
Jean-Benoît Poirier alias JB
Ancien boxeur amateur, historien du mouvement hip hop et surtout comédien malgré une courte pause dans la boucherie, JB prend la parole pour l’ANPU dans des projets où la présence physique du thérapeute doit être remplacée par le son d’une voix rassurante.
Solène Marzin, attachante de communication
Graphiste spécialisée dans le design éditorial et Solène travaille également depuis plusieurs années à la communication de nombreuses structures culturelles. Suite à une formation de plasticienne au cours de laquelle l’édition et l’art imprimé prennent une part prédominante dans sa pratique, elle se spécialise aux métiers de l’édition et au design graphique. Elle porte une attention aiguë aux projets qui lui sont confiés, cherchant toujours l’adéquation la plus juste entre le propos artistique et théorique, et leur transmission. Actuellement, elle travaille à la communication des Ateliers du Vent et de l’ANPU.
Les fidèles partenaires
Gwen Dulat alias l’agent Gwengwen
Fondatrice du Bureau d’Intervention Graphique (BIG), meilleure apprentie prof de France, l’agent Gwengwen entre dans l’agence en tant que coach graphique avant de rapidement prendre les commandes des projets éditoriaux de l’ANPU et transformer n’importe quelle feuille blanche en jeu de carte, audio-livre ou affiche. Avec le BIG mobile, elle développe et participe à des opérations divan amplifiées.
Gonzague Lacombe et Laure Dufaÿ, Surface Totale
Respectivement graphiste et illustratrice, les agents de Surface Totale sont régulièrement sollicités dans le cadre de projets visant à réaliser des marquages urbains in-situ. Leur joie de faire et leur enthousiasme permanent aboutissent systématiquement à des projets participatifs tellement leur envie de faire est communicative.
Ils sont passés par l’agence
Andrew Huart
Léna Ollivier
Pascale Maison
Née en Bretagne dans une famille de druides défroqués, Pascale Maison a cultivé dès son enfance une vraie capacité à faire des miracles administratifs, au point qu’elle est aujourd’hui capable de finaliser des dossiers par simple imposition des mains. Depuis le début du projet, Pascale nous a sauvé plusieurs fois du dépôt de bilan et nous la remercions chaque année en lui offrant un menhir aux couleurs de l’agence.
Dagmar Dudinsky
Membre du collectif d’Exyzt depuis les origines, Dagmar Dudinsky a réalisé la plupart des affiches de nos interventions dans un style inimitable qui nous a toujours laissés sans voix.
Laetitia Sovrano
Aide soignante de formation, Laettitia Sovrano, alias Létibibi, accompagne régulièrement l’agence sur des projets très spéciaux comme le voeux de l’agence à la ville de Marseille en janvier 2012 et la mise en place de notre agence de campagne à Montpellier (en novembre 2011) ou à Lons-le-Saunier (septembre 2014) et quelque part sa présence nous rassure.
Camille Faucherre
Basé à Romainville et diplômé en Sciences Politiques, Camille Faucherre mène toutes sortes de projets mêlant ateliers d’écriture, poésie sonore, arts culinaires, théâtre et chanson au sein de la Compagnie Générale d’Imaginaire, d’Ici et d’Orkestronika. Il a rencontré pour la première fois l’ANPU alors qu’il vivait en immersion prolongée depuis plus d’un an dans la bonne ville d’Hénin-Beaumont. Il est depuis chargé d’opérations spéciales, concernant notamment le projet du Grand Paris et le Nord-Est de l’Europe.
Lola Duval
Lola duval a bourlingué dans toutes sortes de sphères culturelles pour affiner un style inimitable ou la grâce se met délibérément au service d’une élégance et d’une douceur qui se marie tellement bien à une vraie qualité d’écoute que les sites web conçus par ses soins ressemblent de plus en plus à des grands moments de psychanalyse éditoriale.
Les parrains
Pier Scheider, Nikloos et Gilles Burban — MLF
Alsaciens de formation, Pier Scheider, Nikloos et Gilles Burban se sont longtemps considérés comme des architectes purement potentialistes avant de réussir à jeter les bases du fameux concept de la ville démontable, un procédé qui permettra bientôt de monter et de démonter des villes entières en modifiant leurs formes et les contours quasiment à l’infini…. De nombreux travaux de l’ANPU se sont librement inspirés des des recherches menées par Nikloos, Gilles Burban et de Pier Schneider qui sont tous les trois membres fondateurs de l’agence.
Le contrôleur
Denis Lecat
Boulonnais de formation, personnage hors norme (il habite dans un château), hanté par la psychanalyse sous toutes ses formes, Denis Lecat a été nommé contrôleur de l’agence au début de l’année 2010, époque où nous traversions une sorte de crise "d’acmé juvénile"... Nous étions incapables de gérer l’afflux des demandes de plus en plus nombreuses, venant de villes de plus en plus dépressives. Denis, avec ses mots avec lui, avait réussi à nous imposer une méthode : au lieu de psychanalyser toutes les villes en même temps, mieux valait les psychanalyser les unes après les autres. Ce que nous fîmes avec la réussite que l’on sait.