Le cas d’Indre

Phase d’enquête : du 13 au 16 octobre 2011
Opération divan : le 16 novembre 2011
Commanditaire : service culturel de la ville d’Indre
Partenaires : le pôle historique de la DCNS Directions des Chanyoers Navals Secrets), les associations IHI (Île Histoire d’Indre), 3CI (Conseil Consultatif et Communal d’Indre), les service d’urbanisme de la ville d’Indre et de la CUN (Communaité Urbaine de Nantes), le bar-tabac Le Chalet (lieu ressource).
Présentation de la conférence de restitution : les 18 et 19 novembre 2011 à la salle d’audition Chevalier d’Indre
Accueil du public : dithyrambique

Arbre mytho-généalogique du territoire étudié

  • grand-mère hystorique : la Grande-Bretagne
  • grand-mère adoptive : la France
  • grand-père nourricier : l’Océan Atlantique
  • mère nourricière : la Loire
  • père spirituel et fondateur : Saint Hermeland

Découverte krypto-linguistique majeure
Dès la fin de la VIIème siècle, la légende nous dit que le diable marque la ville de son empreinte en assénant un terrible coup de sabot sur l’ermitage de Saint Hermeland, lui donnant, vu du ciel, une forme proche du symbole de l’infini… [1]

Or, en vieux latin, INDRE veut dire ANTRE , et si vous faites bien le calcul,
ANTRE = ÂTRE + N = FEU + HAINE
le feu et la haine étant les deux outils préférés du diable !!!….


Diagnostic du territoire étudié

  • A l’instar de son saint fondateur, la ville a eu tendance depuis toujours à pactiser avec le diable sous toutes ses formes, afin d’assouvir un besoin d’inventivité sans précédent, présent déjà dans les gênes mêmes de la ville, sous la forme du symbole de l’infini. Ainsi, dès la fin du XVIIIème, la ville offre des emplois à toute la région, grâce à une ingéniosité exemplaire, que ce soit dans le dans le domaine des armes à feu avec les fameuses bouches à feu (les canons qui serviront à massacrer toutes les armées d’Europe lors des guerres napoléoniennes, et à commencer par celle de la grand-mère la Grande-Bretagne !), celui de la propulsion nucléaire (en mettant par exemple au point la chaudière du Redoutable), celui des engrais chimiques (qui pollueront Indre à tout jamais, avant de faire le lit de l’agriculture intensive et d’aller ainsi empoisonner la mère la Bretagne !) et sans parler des boites de conserve !!!!… Fabriquées en quantités phénoménales aux Forges de Basse-Indre (dont le initiales ne sont autres que FBI !), elles formeront le creuset d’une l’hyper-consommation de masse dont les conséquences diaboliques sont encore incalculables aujourd’hui.
  • Tout ça dans une ambiance de guerre des boutons qui fait rage encore aujourd’hui entre les trois différents quartiers de la ville : Haute-Indre (dont les habitants sont surnommés les chiens), Haute-Indre (les cochons) et Indret (les belettes).
  • Pour ne rien arranger, la ville a mis à distance sa mère la Loire (trop volage à changer de lit sans arrêt) en lui coupant les bras jadis synonymes d’inondations ! Ces bras devenus des bras morts restent malgré tout des zones inondables non constructibles et donc impropres à toute idée de grossesse urbaine…

les découvertes morphocartographiques
Ces découvertes extrêmement spectaculaires effectuées par nos services éclairent d’un jour nouveau l’histoire et le caractère si particulier de cette ville et de ses différents quartiers :

La pêche aux civelles (espèce aujourd’hui en voie de disparition) est symbolisée par le poisson de Basse-Indre, la réussite industrielle des chantiers navals de la DCNS par le bateau d’Indret et, concernant Haute-Indre, l’homme étouffé par je ne sais quel oreiller en pierre ou coup de sabot diabolique, n’est que le symbole poignant d’un homme comme écrasé par les conséquences de ses actes industriels. C’est en effet à cet endroit précis que se trouve ce qui était encore il y a quarante ans la vallée de Tougas et qui est devenue aujourd’hui une gigantesque montagne de déchets camouflés par une fine couche d’herbe rase qui ressemble un peu à de la moquette, mais de la moquette de mauvaise qualité.


TRU, Traitement Radical Urbain proposé

Inonder les zones inondables permettra à la ville de se réconcilier avec la mère la Loire et d’anticiper ainsi une transformation urbaine qui de toutes façons devait être envisagée avec la montée des eaux qui s’annonce à l’horizon. La route des Indres mène donc à une cité lacustre parsemée de toute une série d’îles reliées entre elles par un astucieux système de transport fluvial, qui propose ainsi une alternative enfin crédible à la névrose automobile qui fait rage dans la région. Les projets urbains imaginés sur chaque île sont directement inspirés par l’inconscient collectif local.

  • Le baiser du cochon et du chien
  • Hommage au sport traditionnel local
  • Centre de convivialité, projet de boite de nuit
  • Coupe dans la montagne de Tougas
  • Logements sociaux à l’image de l’inconscient collectif
    La ville enfin épanouie pourra alors se lancer dans l’accouchement d’un nouveau quartier inouï : une ville flottante qui adopterait la forme de l’infini comme le fit jadis l’ermitage de saint Hermeland et qui pérenniserait à tout jamais le formidable esprit de générosité, de solidarité et de créativité mis en évidence lors de l’analyse de la ville au trois noyaux.

Les études de cas

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Notes

[1une autre légende concernant St Hermeland dévoile une facette plus généreuse de la ville, qui s’est manifestée encore récemment avec l’accueil des membres de la communauté rom rejetés de partout dans la CUN.